Post Tenebras Lire 📚 reviewed Notre part de nuit by Mariana Enríquez
Un roman fort, parfois horrible. Mais prenant et réussi.
5 stars
Un homme Juan et son fils Gaspard traversent l’Argentine en voiture.
Cet homme est le medium (je divulgâche un peu) d'une société secrète : un Ordre.
L’Ordre essaye d’obtenir quelque chose de l’Obscurité par l’intermédiaire de son médium.
Et c’est ainsi que commence une odyssée de 800 pages. 800 pages !!!
N’ayez crainte c’est captivant. Une Odyssée entre Argentine, Brésil et Europe
Une odyssée découpée en plusieurs parties : chacune son narrateur, chacune son époque, son ambiance. Tout est lié par les ténèbres qui hantent les personnages.
Ténèbres servies par l’Ordre. L’Ordre ne laisse personne lui échapper.
L’Ordre tue, torture, kidnappe. Il est tenu par de riches familles.
Son activité, ses crimes sont indiscernables de la dictature militaire argentine.
Des proches peuvent disparaitre et l’on n'ose pas aborder le motif de cette disparition.
Mais les échos des disparus, apparaissent à Juan témoin de son temps et de son pays.
La …
Un homme Juan et son fils Gaspard traversent l’Argentine en voiture.
Cet homme est le medium (je divulgâche un peu) d'une société secrète : un Ordre.
L’Ordre essaye d’obtenir quelque chose de l’Obscurité par l’intermédiaire de son médium.
Et c’est ainsi que commence une odyssée de 800 pages. 800 pages !!!
N’ayez crainte c’est captivant. Une Odyssée entre Argentine, Brésil et Europe
Une odyssée découpée en plusieurs parties : chacune son narrateur, chacune son époque, son ambiance. Tout est lié par les ténèbres qui hantent les personnages.
Ténèbres servies par l’Ordre. L’Ordre ne laisse personne lui échapper.
L’Ordre tue, torture, kidnappe. Il est tenu par de riches familles.
Son activité, ses crimes sont indiscernables de la dictature militaire argentine.
Des proches peuvent disparaitre et l’on n'ose pas aborder le motif de cette disparition.
Mais les échos des disparus, apparaissent à Juan témoin de son temps et de son pays.
La dictature reste cependant en arrière plan.
L’avant-plan du récit est tenu par la narration de Juan, Gaspard et leurs proches.
Des récits émouvants, touchants mais qui laissent chacun une grande part de non-dit, de suggéré.
Oui c’est un roman d’horreur. Horreur parfois explicite et directe.
Mais c’est quand elle est suggérée que je l'ai trouvé plus efficace.
Quand on n’ose rentrer dans une maison spéciale du quartier.
Quand quelque chose gratte à la fenêtre, quelque chose que l’on n’a pas appelé.
Seul bémol : j’ai trouvé le dénouement trop rapide.
C’est fort, c’est parfois horrible, c’est prenant, c’est réussi.